Quoi de plus pratique qu’un logiciel capable de traduire un texte dans toutes les langues existantes ? C’est d’ailleurs dans cette optique que Google a mis à disposition des internautes un service de traduction automatique. Ce dernier est assez performant et ne se contente pas d’une transposition machinale de mots.
Le texte obtenu à travers Google Translate est parfaitement lisible et structuré. Microsoft développe actuellement d’ailleurs un outil sophistiqué apte à fournir un travail similaire à l’humain. Il faut noter toutefois que ce genre de progiciels a tout de même des limites. Ils sont utiles pour les simples profanes et en cas d’urgence. Les professionnels par contre, préfèrent en général recourir aux services de traduction en ligne.


L’irremplaçable réflexion humaine


En matière de traduction, ce que l’on veut éviter ce sont les erreurs minimes aux énormes conséquences. En effet, une mauvaise acception d’un mot par une intelligence artificielle risque de fausser une phrase, un paragraphe ou un texte en entier. On rencontre quelques fois, par exemple, ce genre de problème dans la traduction de bandes dessinées d’Astérix le Gaulois. Celles-ci sont truffées d’allusions et des références à la culture ou à l’actualité française que les ressortissants des pays voisins auront du mal à comprendre. Les traducteurs doivent donc trouver des mots ou des phrases similaires créant le même effet auprès du public cible parlant un différent langage. Bien évidemment, une machine est incapable de prendre en compte de telles subtilités.


La traduction et le marketing


L’intervention humaine reste incontournable lorsqu’on veut vendre un service ou un produit. Un texte traduit de manière neutre perd de sa valeur marketing. On citera l’exemple des publicités américaines qui, traduites en Allemand, prennent un ton prétentieux. Le texte traduit n’incitera pas les prospects à acheter, mais, au contraire, les fera fuir. Le traducteur est obligé de se mettre dans la peau de l’auteur pour réaliser correctement son travail. On soulignera enfin que les logiciels ne comptent actuellement que quelques langues et seulement les plus utilisées comme l’anglais ou le français. Pour les autres, on doit encore passer par les agences professionnelles.